mercredi 16 mai 2007

Introduction



J'habite en Amérique. Celle de Bush. Celle qui a refusé de signer le protocole de Kyoto et dont "le mode de vie n'est pas négociable". Celle qui est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre de la planète et sans laquelle nous ne pouvons pas mettre en place un programme efficace de lutte contre le changement climatique. Celle, en un mot, dont dépend en bonne partie l'avenir climatique de la planète.

Cette Amérique, j'en ai beaucoup entendu parler avant d'y habiter, rarement en bien. Probablement en partie parce que mes études en écologie puis en agronomie n'étaient pas de nature à la faire ressortir sous un jour très favorable d'un point de vue européen. Probablement aussi parce "l'impérialisme américain" n'est pas vraiment la tasse de thé des Québecois ou des Français, que j'ai fréquentés successivement ces dernières années.

Pourtant, vue de près, l'Amérique de Bush offre une image contrastée. L'image d'un pays où se produit depuis quelques mois un fascinant renversement d'opinions, qui touche entre autres le problème du changement climatique. L'inertie de l'administration fédérale masque de plus en plus difficilement le début de prise de conscience des Etats-Unis en matière de climat, qui s'accompagne d'initiatives locales variées.

Et si l'Amérique était enfin en passe d'assumer son rôle d'acteur-clé dans la lutte contre le changement climatique?

1 commentaire:

Nico a dit…

Premier post, premier commentaire!

Est ce que l'Amérique se réduit vraiment aux seul Etats-Unis? C'est vrai que pour l'essentiel c'est ce pays qui oriente la destinée du continent tout entier et d'une bonne part du reste du monde, mais je me demande si ce n'est pas réducteur.