mercredi 3 octobre 2007

La profession de foi de Georges Bush


Le moins que l'on puisse dire, c'est que Georges Bush a de la suite dans les idées. Sa position vis-à-vis du problème climatique est sans doute de plus en plus difficile à justifier aux Etats-Unis comme sur la scène internationale, mais il s'y tient. Coûte que coûte.

Par son absence remarquée lors de la conférence des Nations Unies portant sur l'avenir climatique qui se tenait à New York City la semaine dernière, Mr Bush a en effet adressé un message très clair au monde : il ne veut pas d'une politique contraignante de réduction des émissions au niveau mondial et il ne voit pas du tout d'un bon oeil l'agitation récente provoquée par la nécessité de réfléchir à un successeur au protocole de Kyoto.

Mais l'on aurait tort de croire que Mr Bush est inactif. En juin, il avait exprimé le souhait de réunir les 15 plus grands émetteurs de gaz à effet de serre de la planète pour discuter de la mise en place de politiques nationales de réduction des émissions. En septembre, fidèle à son projet, le président américain a profité de la présence opportune des représentants de ces pays à New York pour les inviter à venir passer deux jours avec lui à Washington. Là, il a à nouveau déclaré être convaincu que la solution au problème climatique passe avant tout par la mise en place de "mesures volontaires" de réduction des émissions.

Reste à déterminer qui sont les fameux individus qui vont s'atteler volontairement à la tâche de réduire leurs émissions dans un monde où le recours aux énergies fossiles reste de très loin la solution la plus rentable et la plus facile à court terme. Mais peut-être que Mr Bush envisage de donner l'exemple à la fin de son mandat?

Source image : http://www.rit.edu/~slrbbu/suv.gif